Une exposition à CosmoCaixa étudie le lien entre la musique et les mathématiques. C’est le Museu de la Ciència de Barcelona qui accueille à partir du mercredi 10 juillet, MateMiFaSol’ Es un viatge sonor del caos al cosmos’, l’exposition sur le lien indélébile entre la musique et les mathématiques. Dans cette exposition, vous trouverez 15 installations audiovisuelles et 30 modules interactifs.
Interaction avec le public
Valentí Farràs a souligné lors d’une conférence de presse que l’exposition complète l’expérience de CosmoCaixa parce qu’elle couvre l’histoire de la recherche sur ce qu’est le son. Il traite également de la manière dont il se propage et de la participation humaine pour le transformer en musique. Il met l’accent sur l’interaction avec le public, sur le fait de faire connaître une expérience d’apprentissage et de la rendre facilement compréhensible par les visiteurs. Il présente également au public des pièces emblématiques de l’étude du son.
Lien entre la musique et les mathématiques : La musique suscite l’intérêt du public par le biais des émotions
D’autre part, la conseillère de l’exposition et professeur, Magda Polo, souligne qu’il est possible de voir comment la musique est capable d’impliquer le public à travers les émotions, comme elle le précise : « parce qu’elle a une essence fondamentalement mathématique ». Elle souligne également que les mathématiques permettent de comprendre les ressources utilisées dans la musique.
Chaque note a une couleur due à sa vibration
Environ 300 000 visiteurs sont attendus pendant six mois, soit 2 000 visiteurs par jour. Par la suite, elle se déplacera à Séville, Madrid, Valence et Saragosse, jusqu’en 2026. L’exposition est basée sur une échelle de 7 concepts inspirés des 7 notes du pentagramme. De même, chacun d’entre eux correspond à une couleur. Ceci est en accord avec les idées d’Alexandre Skriabine présentées dans sa symphonie « Prométhée » (1910), qui affirme que chaque note a une couleur due à sa vibration. Il convient de noter que le début de l’exposition, « 0. C’est-à-dire que lorsqu’elle a commencé, c’était le silence, ce qui simule le son avant le Big Bang. Et le début du fonctionnement du cosmos sur la façon dont il a commencé à fonctionner comme une machinerie sonore. Dans la pièce suivante, « 0,00002 ». Et beaucoup moins, fait référence au fait que 0,00002 pascals correspond au volume minimum de son que les gens sont capables d’entendre, comme un grain de sable tombant sur une assiette.
L’espace « 1
Cet espace mesure l’émotion et la beauté. Vous y découvrirez comment Pythagore a démontré les subdivisions des 7 notes, et vous pourrez voir une réplique du monocorde de Marin Mersenne datant du 17e siècle. Dans la salle « 440, voir le son et sentir le nombre », les représentations du son font référence à la fréquence de 440 hertz, qui est la norme pour le perfectionnement des instruments à cordes.
Lien entre la musique et les mathématiques : La salle 1607
C’est ici qu’entre le thème de la musique, dont le nom est dû à l’année 1607, date de la première de « La fable d’Orphée », considérée comme le premier opéra, et l’espace « 100 000 ». Il fait référence aux 100 000 battements du cœur humain et analyse le fonctionnement du corps, qui « fonctionne comme une polyphonie ».
Étude de Johannes Kepler
Dans la dernière salle, le vulgarisateur musical Carlos Calderón explique que la dernière salle est « Infini, la musique des sphères ». Il s’agit de l’étude de Johannes Kepler sur le son des planètes, car il pensait qu’il y avait quelque chose de musical dans le cosmos et que la musique était capable d’analyser l’univers.
Activités complémentaires : Associer la musique et les mathématiques
Des activités complémentaires ont également été organisées afin que les enfants puissent reconnaître ce qu’est une onde sonore. Il s’agit d’activités complémentaires, d’activités de sensibilisation des familles et d’ateliers scientifiques. Par ailleurs, il convient de noter que la mathématicienne Laura Farrén donnera le concert d’ouverture du mercredi, intitulé « Du chaos au cosmos ». D’autre part, le professeur de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) donnera une conférence sur la géométrie dans la musique. Enfin, le chercheur de l’Instituto de Astrofísica de Canarias (IAC) Terence John Mahoney et le cinéaste Juanma Betancourt feront découvrir la musique des étoiles, avec le documentaire « La partitura del cosmos » (La partition du cosmos). En conclusion, l’exposition au CosmoCaixa de Barcelone offre une exploration fascinante du lien entre la musique et les mathématiques. Elle révèle comment ces deux domaines apparemment différents sont intrinsèquement liés. Grâce à diverses activités interactives et expositions, les visiteurs peuvent apprécier les mathématiques qui sous-tendent la musique et la façon dont les proportions, les modèles et les structures mathématiques sont fondamentaux pour la création musicale.