Même le nombre alarmant de communes catalanes sans recensement de l’amiante, selon la Generalitat, 945 des 947 localités catalanes ont des toits en amiante. C’est ce qu’explique Esther Giménez-Salinas, Síndic de Greuges. Elle a souligné que seulement 27,3 % de ces municipalités disposent d’un recensement des installations contenant de l’amiante. De plus, 97,1 % d’entre elles n’ont pas de calendrier de désamiantage.
Catalans sans enregistrement d’amiante : Données de la Generalitat de Catalunya
Lors de cette rencontre avec les médias, M. Giménez-Salinas a qualifié ce fait de chiffres très bas, qui ont été recueillis dans le rapport « La retirada de l’asiant a Catalunya » (Le désamiantage en Catalogne), qui correspond au Síndic de Greuges. Ce rapport a été élaboré à partir des données de la Generalitat, où il a détecté que 945 des 947 municipalités ont des toits avec de l’amiante. Ce numéro a affirmé que ces chiffres démontrent un retard de l’engagement de l’Union européenne (UE) pour enlever l’amiante des bâtiments publics avant 2028 et, du reste, avant 2032. Pour atteindre cet objectif, de bonnes lois et de bons moyens ont été demandés.
Terrains et déchets contaminés
Le rapport du Síndic conclut qu’il n’existe pas de réglementation au-delà de cette disposition additionnelle 14 de la loi 7/2022 sur les sols contaminés et les déchets pour l’économie circulaire. Parce qu’elle transfère aux conseils locaux l’obligation de recenser les installations avec un calendrier de désamiantage et d’amiante avant avril 2023. Selon ce rapport souligne que ces 259 communes impliquent 27,3 % du total avec le recensement. Cela signifie que seulement 27, correspondant à 2,9 % du total, ont un calendrier de désamiantage en place.
Le Síndic a besoin du soutien des municipalités
Il convient de noter que ces conseils locaux ont des difficultés à respecter cette obligation en raison du manque de ressources économiques et techniques. C’est pourquoi le Síndic appelle à la « coopération entre les administrations ». En plus du soutien des organes supra-municipaux. Jaume Saura, adjoint du Síndic, rappelle que le Parlement catalan avait un projet d’élimination de l’amiante et qu’il a demandé qu’il soit avancé et repris dans un projet de loi. De manière à ce qu’il soit intégré dans le nouveau gouvernement.
Catalans sans registre d’amiante : priorité au désamiantage
Selon M. Saura, il est nécessaire de donner la priorité à l’élimination de l’amiante dans les lieux où les groupes vulnérables passent le plus de temps. C’est là que se trouvent les adolescents et les enfants, dans des espaces tels que les parcs, les écoles et les centres sportifs. Il a également expliqué que « la majeure partie de l’amiante se trouve sur des propriétés privées » et a souligné l’importance de mettre en place des aides et des subventions qui prévoient une procédure rapide pour les propriétaires d’établissements et de bâtiments contenant de l’amiante afin d’éliminer ce matériau. D’autre part, il a souligné que lorsque l’amiante est enlevé, il est essentiel de protéger les travailleurs qui enlèvent le matériau et les voisins de la zone qui peuvent être lésés par cette action.
Risques pour la santé
Il faut savoir que l’amiante est un matériau de construction qui a été utilisé entre les années 1960 et 1980 pour recouvrir les bâtiments, les canalisations et les réservoirs d’eau. Ceux-ci se détériorent avec le temps et libèrent des fibres nocives pour la santé. Depuis 2002, l’utilisation de l’amiante est interdite, car il s’agit d’un agent cancérigène de catégorie 1A, qui endommage le système respiratoire et est lié à des maladies telles que le cancer du rectum, le cancer du pharynx et le mésothéliome péritonéal.
L’amiante libère des fibres microscopiques
L’amiante est un matériau fibreux qui, en se détériorant, libère des fibres microscopiques dans l’air. L’inhalation de ces fibres peut provoquer de graves maladies respiratoires. Par exemple, divers types de cancer, dont le mésothéliome et l’asbestose. En outre, l’absence d’un recensement efficace n’est pas seulement un obstacle. Elle empêche également une gestion efficace de l’amiante et met en danger la santé publique. Enfin, il faut souligner que l’absence de recensement de l’amiante dans les différentes municipalités catalanes est une situation urgente qui nécessite une attention immédiate. Il est essentiel que les ressources nécessaires soient ajoutées. En outre, la sensibilisation aux dangers de l’amiante doit être renforcée afin de garantir le bien-être et la sécurité de tous les habitants de la Catalogne.